On vient de me signaler que ce serait une mésange nonnette.

Mais que ce soit celle-ci ou une mésange lugubre, jamais rencontrées l'une ou l'autre jusqu'à ce jour, c'est-à-dire en ce 27 avril 2013 au parc du Marquenterre en Baie de Somme.

Elle sait se faire discrète. Je n'ai pu faire que ce cliché.

Cette oie vient de la toundra de l'extrême nord-est de l'Europe. Elle est reconnaissable par sa tache frontale blanche avec une limite assez droite n'atteignant pas la calotte cranienne.

De loin, tant que l'on n'a pas vu son bec, on peut facilement la confondre avec une aigrette. Contrairement à celle-ci, elle n'a pas besoin d'avoir un bec pointu pour harponner le poisson car elle ne mange que de tout petits animaux aquatiques. Comme son nom l'indique, le sien ressemble à une spatule.

En voici une qui descend sur un plan d'eau.

Une autre arrive pour l'accompagner.

Toutes les deux se promènent le long des joncs. Peut-être un couple ?

Plus tard, j'ai eu la chance d'en voir une en vol sur fond de ciel bleu.

J'ai zoomé sur ses ailes.

C'est l'un des oiseaux les plus endurants au monde. Il détient le record de la plus longue distance parcourue sans s'arrêter: 11 500 km en 8 jours au-dessus des océans. Cela correspond à plus de 1 400 km par jour sans boire ni manger.

D'une longueur de 40 cm, il possède une envergure de 70 cm. Parmi sa nourriture: des insectes, des mollusques, crustacés et vers.

Au Parc du Marquenterre, j'ai eu la chance d'apercevoir un Tadorne de casarca. Sans doute un échappé venu se reposer. Les observations de cet oiseau sont de plus en plus courantes, ces dernières années, mais restent assez rares toutefois. Un peu plus grand que le Tadorne de Belon, cet oiseau a un corps brun orangé. 

Croupion et rémiges noirs. Il a soulevé ses ailes et on voit bien le dessous blanc crayeux.

On voit surtout cette espèce dans les terres du Proche et du Moyen Orient.

Ici sa tête est d'un blanc beigeâtre et sans collier noir, c'est donc une femelle.